L’art du roman aujourd’hui

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Mars-avril 2005

Brèves

Spirale a fait salle comble à la Maison des écrivains lors du lancement, le 28 janvier, de son 200e numéro. Merci d’être venus si nombreux célébrer avec nous cet événement. Merci en particulier aux participants de la table ronde, « Les enseignements de la culture », tenue à cette occasion : Louise Dupré, Hervé Fischer, Marie-Andrée Lamontagne, Georges Leroux et Éric Méchoulan.

L’art du roman aujourd’hui

Jusqu’à l’époque du nouveau roman, on pouvait encore parler de mouvements littéraires ou d’écoles. Mais qu’en est-il aujourd’hui à l’heure où, selon Pierre Jourde, « toutes les limites ont été franchies depuis longtemps » (La littérature sans estomac)? À l’éclosion remarquable de l’art romanesque au cours du XXe siècle a fait suite une guerre de tranchées entre le roman intellectuel et esthétique et le roman populaire ou de masse.

Mathieu Beauséjour : Pour l’irrévérence

« God save the queen,/The fascist regime,/
They made you a moron,/Potential H-bomb.
God save the queen,/She ain’t no human being./
There is no future,/In England’s dreaming.
Don’t be told what you want,/
Don’t be told what you need,/
There’s no future no future,/No future for you!
God save the queen,/We mean it man/
We love our queen/God saves.
God save the queen,/’Cos tourists are money/

Marie-Claude Bouthillier : La graphologie d’un corps peint

Il est fascinant de concevoir l’idée qu’il y a plus d’une entité à découvrir sous la surface des choses apparentes. La quête d’identité confronte dans un même champ les multiples facettes d’un moi-corps unifié dans l’accumulation de moments successifs. L’espace mouvant de l’identité fait éclater nos repères pulsionnels qui possèdent une faculté opérationnelle de vaciller, de fluctuer et de fuir sous notre regard.