Les expériences sur les images de l’artiste écossais Douglas Gordon fonctionnent, en apparence par saturation, en épuisant ce qu’elles donnent à voir pour en atteindre, croyait-on, la substance, comme dans le ralentissement extrême d’un film qui fait voir un à un tous les photogrammes (24 Hour Psycho, 1993), ou encore dans l’observation-surveillance des moindres gestes d’une vedette du foot (Zidane, un portrait du xxie siècle, 2006, co-réalisé avec Philippe Parreno) ou d’un chef d’orchestre (Feature Film, 1999).