Fidélité à plus d’un : Derrida, Celan, Brenner, Cixous, Blanchot

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Mars-avril 2004

Brèves

Autour de la méditation de Derrida sur la judéité, les responsables du dossier de ce numéro, Ginette Michaud et Georges Leroux, nous convient à une exploration de l’espace diasporique dont ils écrivent que, s’il « est une dispersion [...] la fidélité qui l’accompagne dans ce mouvement d’éloignement est une fidélité à l’unique perdu ». Le titre, Fidélité à plus d’un : Derrida, Celan, Brenner,

Fidélité à plus d’un : Derrida, Celan, Brenner, Cixous, Blanchot

Un paradoxe, en apparence inquiétant, se trouve au fondement de ce dossier : si la diaspora est une dispersion — c’est-à-dire selon son étymologie même, une dissémination des spores ou des semences d’une plante d’origine dans des territoires et des milieux chaque fois plus éloignés de son centre —, la fidélité qui l’accompagne dans ce mouvement d’éloignement est une fidélité à l’unique perdu.